carte du Pakistan Du 9 au 15 mai 2009 :
Le Balouchistan
carte d'Eurasie

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On prend la route des montagnes en direction de Quetta. Après la plaine monotone du début du Pakistan, nous retrouvons les paysages de fous du Balouchistan.
Comme Benoît n'est toujours pas en forme, c'est Amandine qui enclenche le mode "survie de ma famille". Elle va rouler 6h de suite pour emmener tout le monde à Quetta.
Le coin étant un peu à risque nous croisons les forts de la police mais curieusement nous n'avons pas d'escorte.
Les montagnes font place au plateau désertique.
Et la mauvaise route recommence, de la vraie piste en cailloux bien pointus...du bonheur pour nos pneus !!
Et plus la région est aride, plus les gens sont géniaux et souriants envers nous
nous n'oublions les gamins qui mendient auprès des camions. L'endroit est vraiment désolant, il n'y a rien à cultiver ou très peu. La misère règne.
Et on retrouve des gorges et plus nous montons, plus nous trouvons de la fraîcheur
La conduite des bus est effrayante et celui nous aurait arraché un morceau si Amandine n'avait pas serré et débordé sur le côté.
Cela donne le temps de voir de près la décoration !!!!
la gentillesse des chauffeurs est toujours là.
Nous conservons le kit de survie contre la chaleur: ventilateur, bouteille d'eau et brumisateur.
Rémi reste au frais derrière, joue et regarde des dessins animés pour faire passer le temps. L'age de glace n°2 et Petit Ours Brun sont ses nouveaux chouchous.
Et encore une photo de ces magnifiques camions pakistanais.
On allège le camping-car de quelques kilos...
Mieux vaut ne pas trainer dans le coin...
Nous arrivons bien fatigués à Quetta. Nous nous offrons une pause fraîcheur et verdure au Lourdes Hotel. Grande chambre, bains chauds et jardin très agréable. En plus l'hôtel est située dans une zone fortement gardée par les militaires.

Quetta est plutôt connue pour être une ville dangereuse et c'est vraiment parce que Benoît ne se sent pas bien que nous nous arrêtons là.
Un petit check à l'hôpital du coin pour confirmer que Benoît est un peu déshydraté et que les sels de réhydratation ne suffisent pas à le remettre sur pied.
Il aura droit à 2 séances de perfusions de Soduim chloride. Le personnel est adorable et très impressionné de recevoir des étrangers.
Allez, courage Benoît, çà va aller mieux bientôt
Nous profitons de cette escale forcée à Quetta pour refaire des courses pour le reste du trajet.
L'arrière d'un rickshaw bien décoré ... évidemment nous sommes au Pakistan.
Dans la rue, les gens sont tout étonnés de voir des étrangers et nous demandent de les prendre en photos
idem pour ces boulangers. Vous voyez le trou, c'est le four et au fond le boulanger étale sa pâte pour faire des sortes de chapatis.
Après 4 jours de repos et de stress intense : allons-nous tenir le choc pendant les 4 jours de traversée jusqu'à Bam en Iran ? Nous reprenons la route, histoire de tordre le cou une bonne fois pour toute à la chaleur et aux angoisses.
Nous reconnaissons certains lieux comme le panneau de la précédente photo.
Benoît va visiblement beaucoup mieux !
Nous avons quitté Quetta et sa fraîcheur à 15h30 pour faire notre première étape le soir
Arrivée à Noshki un peu avant la nuit. Cette première étape s'est très bien passée. Ouf !!!
A Noshki, nous trouvons refuge dans un fort de police, Remi s'amuse un peu dehors et éveille la curiosité des enfants qui traînent dans le coin.
Départ le lendemain matin dès le lever du jour. Nous traversons des paysages hallucinants.
Et nous retrouvons les bidons d'essence de contrebande
Une boisson rafraichissante en plein milieu du désert ?
Costume typique du Pakistan
Nous arrivons un peu avant midi à Dalbandin. Nous passons toute l'après midi sous les ventilateurs de l'unique hôtel du village.
Dîner avec le coucher de soleil sur le toit de l'hôtel
Cette 2ème étape s'est elle aussi bien passée. La nuit sera toutefois difficile car très chaude.
Le camping-car a connu cette après-midi là son record de température avec 45°C
Départ de Dalbandin dès le lever du soleil, bien fatigués.
Nous retrouvons avec amusement la route ensablée qui nous avait tant plu à l'aller

Et bien voilà, nous sommes à Mirjaveh, la frontière avec l'Iran. Il est 10h30. Il ne fait pas trop chaud. Un peu de paprasserie et nous allons dans l'hôtel climatisé de Mirjaveh côté Iranien. Nous voulons passer une bonne nuit car il nous reste encore un jour de route pour aller jusqu'à Bam pour sortir des zones chaudes. Mais çà on vous le racontera dans le carnet suivant.

Pour notre 2ème passage au Pakistan, nous n'avons pas aimé souffrir autant de la chaleur

Mais nous avons aimé :
La bienveillance et l'hospitalité de la population qui nous a invité sous leurs ventilateurs, ou bien offert le couvert et une chambre climatisée comme à Sibbi.
Les camions pakistanais qui sont incroyablement bien décorés.
Les paysages parmi les plus époustouflants de notre périple.

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